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Mobile World Congress 2023

Mobile World Congress 2023 : La technologie est l’affaire de tous

Le Mobile World Congress (MWC), l’événement phare de l’industrie mondiale de la communication mobile, est de retour. Cette année, le sujet principal est la vélocité, la 5G…et même la 6G ! Mais le congrès traitera également de sujets de plus en plus pertinents dans le domaine des communications mobiles, comme l’expansion des technologies numériques et l’influence de ces dernières sur la création de valeur au sein d’autres industries, parmi lesquelles les services financiers. Au cours des 17 dernières années, depuis son lancement en 2006, le MWC a élargi son champ d’intérêt pour s’adapter à l’évolution dynamique de la technologie. Aujourd’hui, il met en valeur une grande variété de technologies innovantes et réunit toutes sortes d’industries et d’entreprises, attestant ainsi du fait que la technologie est en effet l’affaire de tous. 

La technologie pour la sécurité des paiements numériques

Dans notre blog, nous avons eu de nombreuses opportunités de souligner le fait que la technologie transforme certains secteurs, comme les services bancaires. Non seulement révolutionne-t-elle la façon dont nous effectuons des paiements, elle offre également un nouveau moyen de faire des transactions au sein de l’économie numérique mondiale. En effet, elle équipe le secteur d’armes puissantes contre la fraude financière, ce qui en fait un écosystème plus sûr que l’argent en espèces. Ces armes comprennent le suivi et la supervision des transactions financières numériques, la promotion des identités numériques et l’intelligence artificielle (IA).

Par exemple, les solutions regtech orientées données comme celles que développe GVG fournissent aux gouvernements, aux autorités de réglementation et aux banques centrales les renseignements financiers dont ils ont besoin pour obtenir une vue claire et précise de l’écosystème national des paiements numériques, qui peut inclure l’argent mobile, les services bancaires numériques et les envois de fonds. Cela leur permet d’identifier les transactions suspectes et d’agir en conséquence.

La technologie soutient également la mise en œuvre de l’identité numérique, qui promeut à son tour la sécurité des transactions financières numériques, en facilitant l’identification des individus dans l’écosystème des paiements. Du point de vue des gouvernements, l’identité numérique aide à réduire la fraude liée aux régimes de retraite, ainsi que les paiements effectués au profit d’employés fantômes. Enfin, il convient de mentionner l’AI en tant que protection efficace contre le crime financier numérique. Selon Entrepreneur, l’IA permet de conserver une longueur d’avance sur les voleurs d’identité, ainsi que de détecter la fraude à la carte de crédit et le blanchiment d’argent de manière précoce.

La technologie au service de l’inclusion financière

De même, la technologie peut servir à promouvoir l’inclusion financière. D’après le Groupe consultatif d’assistance aux pauvres (CGAP), l’Afrique subsaharienne a fait des progrès considérables en matière d’inclusion financière. Cependant, les quatre domaines suivants peuvent encore faire l’objet d’améliorations : la santé financière des citoyens, l’écart entre les sexes en ce qui concerne l’inclusion financière, le développement de systèmes d’identité efficaces et l’exploitation des données numériques alternatives.

La technologie peut faire une contribution précieuse dans ces domaines, et particulièrement les deux derniers. En effet, elle permet aux acteurs du secteur financier de tirer parti des volumes croissants de données que produit l’économie numérique, afin de prendre des décisions sur la base de données factuelles, en vue d’aider à développer des mécanismes efficaces visant à améliorer l’inclusion financière, surtout pour les personnes à faible revenu. De plus, elle soutient la mise en œuvre de projets relatifs à l’identité numérique dans la région.

Une vue intersectorielle du potentiel de la technologie

Cependant la technologie s’étend déjà à tous les secteurs – ou du moins à presque tous – , aidant ainsi différentes industries à mener à bien leur révolution 4.0. Prenons l’exemple du secteur de la santé. Pendant la pandémie de la Covid-19, le gouvernement du Ghana, par l’intermédiaire du ministère des Communications, s’est servi des technologies Mobility Intel de GVG pour suivre la propagation du virus dans le pays, et ainsi améliorer la prise de décisions et évaluer l’impact des mesures sanitaires. Avant la mise en œuvre de notre technologie, le gouvernement ghanéen n’avait pas accès aux données nécessaire pour efficacement gérer la crise.

Mais à la suite de la mise en œuvre, le gouvernement a pu rassembler des données mobiles anonymisées auprès des ORM locaux. Il les a ensuite analysées, afin d’obtenir des renseignements sur les tendances de la mobilité, de superviser la conformité aux mesures sanitaires et de sécurité et de permettre une réponse et une planification des ressources efficaces. Grâce à la prévoyance du gouvernement, le Ghana n’a enregistré que 0,5 % des décès liés à la Covid signalés sur tout le continent. Il s’agit là d’un résultat probant pour un pays qui représente 2,3 % de la population africaine totale.

Les bienfaits de la technologie s’appliquent également aux secteurs de l’agriculture et de l’éducation. En Afrique, l’« Agritech » et l’« Edtech » servent de plus en plus souvent de référence lorsque l’on parle de l’impact de la technologie dans ces mêmes secteurs. Et cela même si les entreprises Edtech africaines n’ont pas tiré parti de la pandémie aussi efficacement que celles opérant dans le reste du monde, comme l’indique TechCabal. En effet, en raison du fossé éducatif qui existe sur le continent, le marché a un potentiel énorme. On s’attend d’ailleurs à ce qu’il atteigne 404 milliards USD d’ici 2025, alors qu’il était de 295 milliards USD en 2022.

En ce qui concerne le secteur agricole, les entreprises Agritech africaines ont levé 115 millions USD au cours de la première moitié de l’année dernière, selon le tracker de financement de TechCabal. Cela représente une réalisation positive si l’on considère la crise alimentaire qui s’est récemment exacerbée en raison des prix toujours croissants des denrées alimentaires, de conditions météorologiques extrêmes, de conflits en Afrique et de la guerre en Ukraine. Ces chiffres nous permettent de jauger la croissance des marchés et montrent que la technologie orientée données devient de plus en plus pertinente même dans les secteurs les plus traditionnels, qui sont également des secteurs clés pour le développement de l’Afrique.

Des événements comme le MWC font office de plateformes qui encouragent la conversation entre les secteurs publics et privés, et où naissent de grandes idées et de grands projets qui révolutionneront le monde de la technologie. Ils donnent aux gouvernements, aux autorités et aux entreprises qui jouent un rôle fondamental dans le développement des communications mondiales une opportunité de se retrouver pour discuter de toutes ces questions et de voir comment la technologie peut continuer à évoluer de manière durable en vue de soutenir la croissance socioéconomique de toutes les régions. Des organisations comme Smart Africa ne manquent jamais le MWC et profitent du rassemblement pour se réunir avec leurs membres et fixer des objectifs pour l’avenir. Pour GVG, le congrès représente une occasion d’entrer en contact avec des individus et entreprises partageant les mêmes idées et intérêts, et de nous tenir au courant des innovations technologiques pertinentes dans notre domaine d’activité.

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